Je hurle et me cogne Contre les durs murs de la réalité Celle de la vie, celle des autres Je me love peu à peu dans la solitude Elle, m’accueille, me chérit, m’enveloppe
Elle est tout Mon amie, mon ennemie, Je me complais en elle Tout en haïssant l’état dans lequel elle me clôt
Elle, je, nous m’enfermons dans ma propre cage
Ne pas se confier, ne plus gêner Juste vomir dans mon coin Ces angoisses fabriquées Dont je n’ai pas encore trouvé l’origine Et qui me hantent, me rongent.