Face aux immenses murailles Le train de ma vie déraille Mon coeur part en bataille Contre ces conflits, ces mitrailles Et plus de rails, plus de passe muraille
Submergée par la paresse Mon âme refuse l'allégresse Incompréhensiblement devenue tristesse Je voudrais, de la vie avoir l'ivresse Mais contre ces murs me fracasse sans cesse
Quel est mon rail ? Mon passe muraille ? Dans mon train règne la pagaille Mes sens s'enmêlent, braillent
Où est mon chemin ? Où est la Main, mon souverain ? Ici, ailleurs, comme nulle part, Il est désormais trop tard...