Vos
poèmes

Petit corps paumé
Entre dans l’arène de la vie
Découverte d’un destin condamné
Sous les douleurs déjà se plie

En totale soumission
Il attend dans la lumière obscure
Voit le torero dans sa dictature
Et comprend sa mission

Petit poids paumé
Pèse lourd dans la balance des siens
Bavardages incessants dans les gradins
Le toréador s’est cambré

Sentiment d’impuissance
Tremble face à l’appel de l’ode
Imposant silence
Prend déjà conscience de la mort qui rôde

Petite âme pourrie
Regarde alors les pouces baissés
Se laisse lentement glisser à l’agonie
Fin d’une vie à peine commencée


Meurt à peine née