Au nez de l'univers s'additionne le temps Et le temps se complait à rire de nos vers Vers quel nouveau pays mènera le printemps ? L'instant ne le dit pas, il repart à l'envers
A l'envers de ta peau, la mienne s'ébouillante Bâillant à la saison qui braille à nos genoux Nous referons l'amour, à la vie pétillante Au champ de gais sanglots et de lurons jaloux
Loup y est aux abois, le bois de nos étreintes L'intrépide vacarme assone nos tympans Pendant que fuient les nuits, celle que tu éreintes S'écoule en un ruisseau du fumet de nos ans
Nous en souviendront-ils les enfants de la chance Ensemençant leurs coeurs, semant jusqu'à l'amor ? Mordront-ils leur demain dans le ciel qui balance Lancinant la chanson de nos flanelles d'or ?