Je souriais niaise A des mots entendus Un démon nia d’aise Déniant ses abus Si l’amour abêtit Lors soyons imbéciles Abaissons nos fusils D’un battement de cil Dégainons nos cartouches En charges malhabiles Du gai nom prêt à touches En char mais délébile Si l’amour est idiot Lors soyons tous naïfs Parlons en idéaux D’un idiome incisif Je frissonnais béate A un rire fendu Un qui laisse à ma patte Une laisse pendue Un fil d’or un filin Pour un vilain dément Mon amant il devint Fervent divin aimant Un genou pied à terre Atterrée ingénue A mes reins il se sert Je dessers ma vertu Si l’amour démunit Dis mon ami as-tu Munitions infinies Pour finir abattu ? Ainsi comme il fut dit Du vice ou du versa Qu’en fut-il d’un sou mis Du futile vers ça ? Vers la folie il faut S’engager sans faux pas Lors ayons ce défaut Sans gage et sans combat ! Si l’amour est dadais Il aide des nigauds N’y gommons à la craie Un crétin sur son dos Si l’amour est un âne Hennissons-nous d’un cri Avis en filigrane Son fil est crâne à vie !