Petite Calypso, les grands yeux du Renard Bordent ton sable fin de rêveries tsiganes Et le désert flambeur s’alanguit en lézard Sous le khôl vaporeux de tes boucles afghanes
Petite Calypso, bohémienne de charme Tu es cette oasis mouvante de folie Qu’il s’en vient siroter au goulot de ta larme Pour étancher l’ardeur de ta mélancolie
Petite Calypso, quand ta joie éclabousse La vastitude emplie de ton rire chantant Son amour en aval répercute à la brousse L’écho de ton émail au plus pur de l’instant
Petite Calypso, féerie éternelle De son panache en feu tu brilles à jamais Car dans mon cœur frémi du bleu de sa prunelle Le Renard a gravé l’ambre d’un désormais