Chante ! Me disais-tu ! -Tu m’appelais ruisseau- Et ma voix aussitôt reprenait son accent En vaguelettes lentes En rebonds exaltés Tel un piaf sautillant sur des galets d’argent Chante ! Me disais-tu -Et je m’exécutais- Par désir de te voir cadencer le tempo De ta bouche ébahie Au sourire béat Simulant le nacré des blanches d’un piano ! Chante ! Me disais-tu -Tu m’appelais ruisseau- Et je vocalisais en coulant mon solfège Aux mouvements lascifs De ma langue au palais Celle qui se mordait comme un fier privilège Chante ! Me disais-tu ! -Tu m’appelais …..-