Si je vous révélais le secret de son âme Il n’en serait plus un, alors je me tairai Mais sachez que son poids au plus fin milligramme S’évalue en carats d’un or inestimé
Si vous saviez combien il y a de magie Dans le cœur de l’homme que j’aime au plus profond Vous verriez l’éternel en rêves infinis Surgi de sa tendresse à laquelle je fonds !
Si vous saviez ses yeux quand ils me dévisagent Jamais votre regard ne porterait ailleurs Au-delà de ses cils limitant les rivages De notre île au trésor cachée sous le bonheur !
Si vous saviez ses mains, quand elles me caressent Jamais vous n’oseriez dévier votre route Vers d’autres sensations aux vents frais qui s’empressent Car de son souffle unique il me les offre toutes !
Si vous saviez son corps, comme il me fait frémir Sensuel à mon corps qu’il adapte sans peine Quand le sang qui nous gonfle au summum du désir S’écoule en vague lente au plus loin de nos veines !
Si vous saviez sa peau, le parfum qu’elle exhale Vous n’iriez plus jamais humer d’autres senteurs Et vous resteriez là, aux langueurs animâles Délivrées de l’amour qu’il me sert à toute heure !
Que dire de sa bouche et ses coquineries ? Des baisers langoureux qu’il m’accorde en dessert ? Quand sa langue s’égare à des taquineries Empruntant bien souvent des méandres mystères !
... Chut ! ...
Si je vous révélais le secret de son âme Il n’en serait plus un, alors je me tairai Mais sachez que son poids au plus fin milligramme S’évalue en carats d’un or inestimé !