C’est une plaie béante infectée qui s’ensaigne Un microbe-toxine hostile aux traitements Comme une grippe enfièvre au seul virus qui règne Il se veut réfractaire à tout médicament
Il s’insinue vicieux dans mon sang, dans mes veines M’emplit d’un mal étrange excité de bonheur Chance coïncidence hasard sort ou aubaine Peu importe son nom il est dévastateur
Venin sans antidote ! Je me dois de survivre D’encore le subir, ce perfide poison En accepter l’issue fatale et puis le suivre Au fébrile parcours de mon corps en fusion
Venin sans antidote ! Je me dois de mourir ! Brûler à petit feu, en calciner mon cœur Mais comment faites-vous pour aimer le souffrir Cet amour que l’on dit plus fort que la douleur ?