De lui, c'est tout un monde Qui m'empresse d'aimer Il n'est plus rouge à ma vue Que sa lèvre qui déshabille Les mots Levés au secret De son sang
La femme s'en oublie La femme que je suis Devient arbre des monts sous son encre d'envies Tout bouge au dedans des enfers Comme foule grouillante Fourmis au paradis Qu'il crée Pour obliger le temps à durer davantage Ce temps de mort, de faux D'enfants épuisés Cherchant la vérité
Il est enfant aussi Tout comme je le suis A jouer de nos sens, d'une figue, d'un bol De farine à pétrir D'un hibou qui sourit Jouer jouer encore au nez des tournesols
De lui, tout est au monde Pour le mien, au dedans Au dehors et partout où sa vie me transporte Où sa main me conduit D'un marais en eaux mortes Jusqu'aux fleuves des reins Soulevés par sa force...