La lune en son point fort baillait aux éléments Le vent, la pluie, le feu, qu’y pourraient-ils à nuire ? Contre sa volonté de respirer, de luire ? Rien ! Pas même le jour, ne saurait ses tourments !
Soufflez les alizés ! Déchaînez la tempête ! Sa blondeur brillera au-delà de vos traits Votre haleine fendue au creux de ses attraits Ne la résignera qu’à mieux vous tenir tête !
Incendies embrasés par les sens inflammables Oh vous ne pourrez pas brûler son œil de paix Ni jamais parviendrez à alourdir son faix De vos crépitements, de vos cris innommables !
Et toi, eau qui t’en viens couler dessus sa tranche Pour irriguer ce flux qu’elle chasse en rebord Regagne ces canaux où le soleil se mord De n’avoir su gagner son affluence blanche !
La lune en son point bas larmoyait en avant Le feu, le vent, la pluie, se comptaient en broutilles Mais son cœur, palpitant aux émois pacotilles Tentait de s’endormir aux froideurs du levant !