J’eus aimé que l’on dise au jour de mon départ ‘’Voyez de tous ses mots, les émois qui se pâment D’avoir saigné leur foi sur la page en rempart A l’instar de vaisseaux, que des manants diffament ! Car son cœur fut son roi ! Le porteur de l’ivresse ! Le seul fidèle amant qui jamais n’eut trahi Ses élans impulsifs, ses larmes de pauvresse Car son cœur fut le roi d’un pays envahi Par l’amble d’une armée aux huis d’un Univers Qui s’entrouvrait, serein, d’un sésame ébahi Sur les feux crépitants aux ferveurs de ses vers !’’
J’eus aimé tout cela, mais pire prétention Que vouloir ériger cet art en monument Voyez de mon sommeil, la mort en rétention Qui paraphe pour moi, cet ardent sentiment !