Dors Là, contre mon sein Je t’offre mon enfance Et ce qu’elle a reçu Ce don D’aimer la vie Au-delà d’un éphémère Je t’offre ma mémoire En nuits vagues soleil En marées d’ambre lune
L’oiseau ne se meurt pas Où l’orme centenaire Déroule ses racines Où le rocher tremblant Murmure aux frais ruisseaux La légende des runes
Rien n’est écrit Que nous ne vivons pas Rien ne s’écrie Que nous ne soyons pas Rien ne se tait Que nous ne ressentons Pas même octobre A son épitaphe
Ecoute Là, sur mon ventre La chaleur envahir ton rêve Elle est éternité Pour qui veut la toucher