Mes seins posent sur toi Leur aréole d’or Quand faiblement ta voix In fine s’évapore Comme une symphonie Echappée d’autre temps Devient cérémonie Célébrée sur l’instant Et tel le riz en grains Au glissé d’une alliance Dispense des chagrins Evente la méfiance Les courbes de nos corps Sur nos rives étales Annoncent au décor Notre envol sidéral Une brume nacrée Distillée en sourdine Communie au secret D’une plainte opaline Mais chaque ton joué Se révèle Soleil En nuances clouées Aux reflets de vermeil Le ponant enlacé Par le jour qui se lève Vient tracer en lacets L’empreinte d’une trêve Sur nos âmes guimauve Révélant à nos cœurs Une indicible alcôve L’arcane d’un ailleurs…