St Malo s’embrumait Lors que nous affolions Les courbures ambrées D’une ancre bleu marine Dans l’arène aux lions Centurion démembré St Malo s’éprouvait En courants de Baïnes
Au Port de Solidor Les barques opalines Moussaient obstinément Aux ténèbres naissantes Et mille faims félines Feulaient aux éléments Dans l’étroit corridor D’affres envahissantes
St Malo ruisselait Sous le Fort National D’artifices mêlés Explosant d’allégresse Comme gouttes de lait Les remparts festivals Nourrissaient la liesse De leur or virginal
Au bord de l’implosion Les gréements chahutaient Leurs cordes mandolines Face aux ventées nocturnes Quand fumant aux salines Le faste taciturne Vint enlacer Saturne D’un anneau d’effusions
St Malo se courbait En vague indiscipline Lors que nous abordions Ses rias languissantes Au milieu des lampions De nos salves câlines St Malo souriait Juste là … à nos pieds