Quelle aquarelle aurait su peindre Son œil gauche D’eau et de sens son cil curieux Une fenêtre sur le monde Un cratère endormi mais que la vie surveille À chaque mouvement de sa tempe qui bat Comme une flèche aluminée cherchant sa cible L’iris nouveau en cataracte
Et le rire toujours tourné vers l’océan Il se relève enfant de toutes les merveilles Que l’aurore a nourries de son vertige Ou de ses terrasses charbons lune Sous le feu de sa paupière
Aucun doute n’a tort Aucune déchirure ne peut vendre le ciel Plus haut qu’il n’est déjà C’est en marchant vers soi que la lumière pénètre Pour éclairer les cils des autres