Adviendrait-il qu’un jour on se puisse envoler Vers un lieu que nous seuls bâtirions au secret Au-delà des lueurs des rêves éphémères Bien plus haut que le ciel au lointain de la mer
Adviendrait-il qu’un jour on se puisse donner La chance d’un toujours au rivage étoilé D’astres luminescents, comètes passagères Aux prairies des oublis et des amours chimères
Au-delà des lueurs des rêves éphémères Une source d’aimer coulerait en rivière Quand la lune des fous apparaîtrait entière Au couchant du soleil sur les pleurs de la Terre
Nous nous enroulerions en douce volupté Bercés par les roulis des espoirs dessinés Aux rythmes lancinants bienveillants de bonté Flirtant avec les maux pour enrôler la paix
Adviendrait-il qu’un jour une puissance altière Refoule la furie de la haine aux frontières De ce sang déversé, recouvrir de respect L’horizon de l’azur trop souvent maculé
Je voudrais l'inventer de ma plume légère L’espace de ces mots ce nouvel Univers Adviendrait-il qu’un jour on se puisse envoler Graver au firmament le nom : Humanité ?