Le cortège éprouvé d’une brume électrique Péniblement avance aux mouvances du vent Son spectre faufilé par l’alcool acrylique D’une encre dont l’afin surpique le tourment
Les cheveux hennissant, un carrousel t’emporte Croque-sel de mes nuits, croche-peau de mon sort Toi, couché dans ce lit d’où Lucifer exhorte Mon chagrin épousant les formes de ta mort
Il ne me reste en main que quelques brins de verbe Infime ébriété, morne cérémonie L’or rage qui m’est cris, recouvre d’une gerbe Le tombeau fleurissant à mon grain de phobie
Entre chaque virgule, entre toute autre chose Ne s’entend que ton nom, taggé par les démons Et sous le châle vair d’une aube à peine éclose Le cliquetis du temps qui découd nos boutons