Toi reine de la nuit, guerrière aux franges d’or Quel sceptre souverain retiens-tu dans tes mains ? Par quelle rayonnance inspirée vers demain Veilles-tu l’Univers quand fragile il s’endort ?
Les siècles sont envieux de ton éternité Ta jeunesse étincelle aux rives du partage Eux qui n’ont que des mots à suivre en héritage Oublient de ta douleur qu’elle est maternité !
Quand dans l’obscurité frémissent tes paupières Une mèche paraît pour dompter l’espérance Printemps après hiver aux temps des tempérances Tu niches à ton œil chaque cœur sous la pierre !
Mais dès que le jaloux, l’astre blanc du matin Percera de son dard, fuis-t’en vers l’Orient Protège-toi ma mie de son feu souriant Car ses flammes envient ta beauté de satin !