Il est des mots qui sont plaidoyers d’infamies Pour séduire ou charmer, envoûter à des fins Il en est des mielleux, aubades ennemies Des caustiques, des sûrs, des amers aigres-fins
Il est des mots d’humour qui masquent la franchise Des sourires béats qui blessent de leur tort Des phrases enjouées, plus froides que banquise Des désordres sonnés comme invite à la mort
Il est des guérillas, conflits incohérents Dont l’orgueil est fusil pour régenter un monde Des ententes saignées, des combats inhérents A des futilités qui engendrent l’immonde !
Il est des agressions, inutiles, perfides Des mots d’amour perdus au milieu d’une chaîne Des espoirs orphelins par ces brouilles sordides Il est des confusions qui entraînent la haine
Ma lune est un ailleurs, un univers de paix Et si la nuit mon cœur pleure de ce blasphème C’est qu’à ces fleurs fanées, levées en porte-faix Il préfère inspirer la rose au chrysanthème