Je n’ai jamais aimé déchirer les printemps Remonter les hivers Mais juillet qui renvoie Le rire de tes yeux infusé dans mes vers Annonce vingt-sept pas Aux marches de mon cœur
Au milieu du lait blond Où ta maison ruisselle Un oiseau a porté le feu en délivrance La pierre m’a parlé La rivière m’élance Je t’écris par son eau D’une encre-balancelle
Le frôlement discret d’une brise d’Ivoire Chahute un peu mon ventre À l’aujourd’hui qui point Vingt-sept pas sur ma vie C’est ton aube qui danse Enlacée au baiser De mon amour fontaine