Mon pouls, souffrant sa paix, ne bat plus la chamade Et le marbre raidi lui renvoie son tocsin M’enfuir m’enfuir au loin d’un asile nomade M’endormir à jamais au désert assassin
Je m’allongerai là, sur sa peau froide et nue Tel un pampre caduc à sa fin métronome Couvrant de ma chaleur sa couronne ingénue Oui je reposerai au plus grand de mon homme !
Mais laissez-moi partir y mourir d’impuissance ! Laissez-moi le chérir encore, encore un peu Laissez-moi l’exaucer, oh ce tout dernier vœu De m’éteindre à l’endroit où mon cœur prit naissance !