Je me suis égarée aux méandres d’un songe Dans les couloirs feutrés qui là-bas m’attiraient Si chaque vérité couve sous les mensonges Que faudrait-il connaître à ne plus soupçonner ?
Et j’ai déambulé dans les nimbes absconses Y cherchant un repos, un trépas injurieux Si la lumière incite à l’espoir de réponse Qui me l’allumera d’un sentiment glorieux ?
Ô toi qui me savais éphémère en ce monde Que n’as-tu fait de moi ? Une pauvre plaintive ! Se mourant à l’éclair de l’orage qui gronde Au coussin de mes nuits, quand la foudre dérive ?
Ô toi qui ne vois pas ce que mon âme endure Regarde le fardeau sous lequel je faiblis Et ce poids qui me plie, qui me pousse à l’usure Est trop sur l’intérêt que jadis tu m’offris
Je me suis égarée aux méandres d’un songe Au seuil d’une illusion, d’une traître chimère Et j’ai déambulé aux voies de tes mensonges Ecoute la douleur que mon cœur ne peut taire !