Au bal de l’Olivier Quand la nuit devient grise Grise mine au papier Le houblon, lui, l’attise Quelques vers d’alcool fort Un fort où se blottir Contre le mal en pore Un port où s’emboutir Un rêve, deux vauriens Demain pour se tenir Aux bars hauts méridiens Titubant d’avenir
À petits pas petits pas palpitants Ah ! Petits pieds petits pieds batifolent ! À petits pas petits pas hésitants Petits pieds décollent
Au mat de l’Olivier Pousse un unique fruit Un fruit à envier Au monde qui s’enfuit Au monde qui s’en fout Qui bouture sa prose L’arrose de non-goût Dégoutte d’overdose
À petits pas petits pas palpitants Ah ! Petits pieds petits pieds batifolent ! À petits pas petits pas hésitants Petits pieds décollent...
Au Mas de l’Olivier Dans la grande garrigue Où pleure un peuplier De son talent prodigue Vous ne saurez jamais Ce qu’un brin de sa lune Ecrivit à la brune… Et moi... je le rimais…
À petits mots pour ses maux palpitants Ah ! Petits pieds petits pieds batifolent ! Ah ! Pour ses maux petits mots hésitants Petits pieds s’envolent…