D'une année qui s'oublie, une autre se souvient Qu'il faut compter les rires Et non le temps qui passe Qu'il faut conter l'envie Non les pleurs qui s'amassent !
Le dicton a raison ! Aimer n'est pas un chiffre Que l'on peut soupeser au calcul d'un destin Le nôtre s'amusa, tel un taquin sous-fifre À nous additionner pour un riche butin
Nous nous vîmes deux mêmes Et par un pont commun Nous partîmes en coeur Augmenter son escorte Vers l'amour qui nous porte L'une à l'autre au jardin De joyeux théorèmes En dénominateurs
Certains disent 'longtemps' D'autres pensent 'toujours' Je ne veux imposer ces mots dans la durée Quand seul l'instant contient toute l'éternité D'un ensemble ordonné à notre liberté 'Encore' est aux suivants Aux prochains de nos jours
L'abscisse en conviction se mesure en silence Tu es là, et j'y suis, tel est notre crédit Au résultat final, le total du produit N'a jamais rien soustrait de notre connivence
Je n'avouerai ton âge ou celle de ta peine Car les années passées n'ont pas charge d'esprit À les vivre d'affronts, le tant qui nous surprit Multiplia par toi cette amitié de reine
On peut parler de chance D'équation solidaire Vers ton Costa Rica de ma terre de France Quand le vent surtaxé d'un souffle anniversaire Au présent papyrus Déverse dans ta veine Cette Lune de plus Que je viens t'offrir ... Pleine !