Il peignait le jour avec du soleil Son âme pinceau pointillait la nuit En taches de blues, glyphes de vermeil Il baignait d’amour dans ce qu’il séduit
Les bagues de laine et les baguenaudes Tout ce qui ondule au gré des marées Il feignait la mer, lingots en maraudes Dans ce qui bascule aux ressacs moirés
Tout ce qui ondule au gré des marées Il l’avait toujours au bout de son cœur Il ceignait la vie d’aurores nacrées D’effets méridiens, en tresses liqueur
Il saignait l’espoir de noyaux de pluie En gemmes collés sur ses mots charnels Il signait l’esprit de sa belle enfuie Aux reins de ses maux en flots éternels !