Depuis janvier j’envie les froids en forfaiture Pour me dégouliner de chaud sur ton plaisir Que j’aime chatouiller avec désinvolture Chaque pli de ta peau fondant sous mon désir !
Quand mes doigts torsadés empruntent la démence Au sucre des folies enroulées à ton œil J’embobine à ton corps ma souple véhémence Dénuée de morale au meilleur de l’orgueil
Ah fière vanité que celle du profit ! Lorsque je te vois nu, étendu sous mon poids Lorsque tu es à moi, si fort, à ma merci Je m’affaiblis de rage en faisant contrepoids !
Nos envols aériens aux plumes volatiles Délestent les tourments ou les peurs qui nous pèsent La lourdeur consumée sous nos flammes tactiles Ajuste la balance au brûlant de nos braises
La flèche en balancier, remonter puis descendre Atteindre l’équilibre ambitionné de haut Périr dans l’incendie, renaître sous la cendre Depuis janvier j’en vis, j’en mourrai à nouveau !