Les ombres de l'amour ont endeuillé ton ciel Et te laissent, doutant, au bord de ton destin Où sont passées les joies dont le ferment de miel Offrait au papillon ses ailes de satin ?
Personne n'est coupable ou fautif de son âge Se vouloir exister est l'irraison du monde S'il le faut traverser, l'encre prise en otage C'est de sa liberté qu'il nous tient dans sa ronde
Si tu veilles la lune où s'insinue l'espoir Peut-être verras-tu qu'il existe un chemin Qui se cache souvent dans la peine d'un soir Et se découvre à ceux qui l'écrivent sans fin
Une main ne suffit pour gommer l'amertume Un pied n'est pas assez pour redorer l'envie D'il était une fois, mais il est une plume Qui sait les dessiner aux lignes de ta vie !
Un mot chasse les maux, à chacun sa saveur Il faut les chanter tous, qu'importe leur cadence Pour qu'un rire d'étoile élance un autre coeur Il doit se rallumer de ta luminescence