Je pensais n’avoir vu jamais si beau coucher Que celui du soleil quand s’anime ma chair Je pensais n’avoir bu d’aussi fraîche rosée Que celle qui perlait de tes larmes amères
Quand de la ville, loin, par les sentiers perdus Tu m’invites taquin à goûter ton festin Agrémenté d’aveux, nos rythmes impromptus S’impriment en pulsions à nos cœurs cristallins
Tu me sers l’euphorie, celle de nos émois Je bois à tes désirs, toi à mon impudeur Quand enivrés tous deux par notre passion-loi Le dessert nous sublime en fluides enjôleurs
Je pensais n’avoir vu jamais si beau coucher Que celui du soleil quand décline sa plainte Mais te voir, mon amour, présent à son lever Est la plus belle étoile … qu’on ne m’a jamais peinte !