Pour la peine de vivre Les pluies enchevêtrées Ressoudaient les rivières Aux alluvions charnus
Les palmes arrachées Fausses d'aisances Fosses identités au crépi des regains Barraient les dominantes En pelotes d'haleine
Remparts étreints par les cris d'un passant Qui avait reposé sa barbe de mille lieues Sous la mer
Il était une apnée, une année d'adultère Cousant ses blancs grêlons aux rougeurs des tisons Les chenets ravinés et la lune plénière Comptaient leurs écheveaux en culte de charbons Les théières d'avril bouillonnaient d'une feuille Jasmin, Caligula remontaient aux narines Et les terres mouillées que l'absence recueille Respiraient le safran des cruautés marines
Les os en paradoxe La peau brunie d'éphélides De mort