Les lèvres de papier escorte de nuit Une corbeille vide où s'entassent les riens Peut-être est-ce le tout Que le temps nous enlève ? Si je fronce le verbe Le miroir se replie Le cri de l'encre s'amplifie Dans ce qui fait la marche Vers la mort Et puis une pensée Touche là où jamais l'ombre n'était allée Écho de paume qui jure En éclairant La serrure impatiente D'ouvrir un baiser Ou une vie Une autre