Puisque tu ne sais plus le lascif en paresse Que se taisent tes mains aux contours de ma hanche Que ton vitrail brisé endeuille mon dimanche Fuis t-en rejoindre ailleurs la joie d’une caresse
Puisque ton hérésie recouvre en avalanche Ce lait frais que jadis tu tétas à mon sein Qu’il se tarit ce soir contre un nouveau dessein Fuis t-en désaltérer, ailleurs, ta langue blanche
S’il devait ne rester qu’un seul grain de raisin Pour en boire le vin d’autre messe sucrée Tire-le de mon cœur, là où fut consacrée La bible qu’autrefois nous gravions au fusain
Entends sonner le glas de l’amour désarmé Qu’entonne le grand chœur de mon âme en détresse ! Va prier à genoux la foi de ta maîtresse Mais toujours souviens-toi, combien je t’ai aimé !