Ni l’envie ni l’amour n’ont un âge ma sœur ! Tant que bat notre sang de vies en falbalas Ni les poids, ni les ans, obérant notre cœur N’auront raison de nous au dernier des lilas
La jeunesse est en fût comme bon vin de paille Elle mûrit ses torts tout en adoucissant Les courants d’invasion dont on use en ripaille Pour s’enrichir d’ivresse au séjour finissant
Et l’envie de l’amour n’aura cure ma sœur De ternir la ferveur que nous lui accordons Si chacun de nos sens a l’ardente saveur De la nature en fleur sous nos bois d’abandons !