J’ai perçu un froissement d’elle Un frémissement douloureux Quand la fragile demoiselle Au vol silencieux, velouteux S’est enfuie de la balancelle
Là sur mon cœur qui vibre encore A ses élytres de coton J’ai engagé un anneau d’or Pour que rutilent ton sur ton Ses yeux d’azur, son frêle corps
Dans mon cou, dans un souffle court En courant d’air frais sur ma peau Mon pouls a rythmé sur ses jours Mille pulsations en écho Une infinie flambée d’amour
Ma libellule, vole aux vents Tu as des ailes de Victoire Pour fendre l’air, feinter le temps Refouler l’envers de l’histoire Au pays où ton ange attend !