Je suis fille d’Automne ! - Je te l’avais avoué - Tout comme je t’appris que le Sud m’était cher ! Tel un frère de sang, tel un frère de chair Ce Sud que je chéris, qui m’est tant dévoué
C’était de son soleil que je puisais l’envie D’entrouvrir au matin ma paupière pesante Le désir de sourire à ses rixes plaisantes C’était à ce soleil que se chauffait ma vie !
Cette vie qui se court parfois sur la distance Qu’une raison lointaine isole dans son sein Mais de chaque désir fleurissent les desseins Composés sur le temps en bouquets d’insistance
Ton Nord pointe sur moi son feu incandescent Vois, je plie mon bagage et engage ma route Que plus jamais nos sens ne cheminent aux doutes Ton Nord m’a pris la main, je rejoins ton versant !
J’arrive jusqu’à toi, d’un pas sûr, décisif Et si je laisse au Sud ces gerbes de valeur C’est qu’au creux de tes bras je sais l’autre chaleur Diffusée par l’amour en rayons explosifs
Car il existe au bout du demain qui se fraye Un astre bien plus vif, plus brillant que l’Hélios C’est celui que j’épouse en symboliques noces C’est toi qui désormais seras mon vrai soleil !