Il n’était resté là qu’une étoile orpheline Quand le ciel s’endeuilla de ses astres mourants Les halos qui jadis tissaient sa crinoline Vivaient leur agonie aux plus sombres courants
Les halos qui jadis tissaient sa crinoline S’éteignaient un à un, dans l’intersidéral Et la lune grisée d’une soie percaline Effilochait ses draps au règne minéral
Et la lune grisée d’une soie percaline S’ensaignait dans la nuit, froide d’isolation Son duvet s’emperlait d’une larme saline Engouffrée dans la mer de la consolation
Son duvet s’emperlait d’une larme saline Jusqu’au fer d’un enfeu désignant son tombeau Il n’était resté là qu’une étoile orpheline Pour souvenir le temps où le monde fut beau !