Où se posent mes yeux Toujours n'y voient que toi De peau de pluie cuir de soleil Où s'impose ma paix Ne s'entend que ta voix Et sur mon cahier d'ailes Ton visage dense
Les volutes s'enfuient et les volets s'enfument La lune s'est couchée dans le lit d'une étoile Un bâillon sur la bouche L'empêche de bâiller Le ciel dans son entier l'emprisonne à sa toile Et ce ciel qui la gerce En roulis impavide Ce sont tes mains semant des glyphes aux nuages
Où se pose mon coeur Toujours n'y bat que toi Bien mieux que ne battra Ma plume à l'encrier