Paris n’était pas né que tu vivais déjà Dans ce monde ignorant les vertus de l’ivresse Où chaque être défunt d’un palais d’alpaga Se mourait sous le froid d’une laine en détresse
La chaleur, je le sais, c’est toi qui la créas Aux vaporeuses nuits de folies pécheresses Quand le lustre poli d’un rouge réséda Engendra de ta foi la passion-forteresse
Cette ville qui dort en chaque amant-soldat Convient de la grand guerre où naquit son histoire C’est ta ferveur en feu qui gagna haut-les-bras La ligue de mon front jusqu’à son promontoire !
Et la tour qui scintille au milieu des détails N’est rien mieux que l’entrée de la tendre chaumière Où s’en fut un combat de multiples batailles Pour conquérir l’amour … J’en connais sa lumière !