Quand au petit matin, près de toi je m’éveille Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie Et ton ardeur liée à ma douce folie Ravive notre amour à nul autre pareil
Nos lendemains brodés au coton de nos veilles Nous parent des saisons légères d’organdi Quand au petit matin, près de toi je m’éveille Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie
Tu fleuris mon jardin d’éternelles merveilles D’effluves rubanés, jasmins et myosotis J’auréole ton cœur d’une salsepareille Et l’ambre de rosée mouvante à ton soleil Quand au petit matin, près de toi je m’éveille
Quand au petit matin, près de toi je m’éveille Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie Tu consommes mon corps par le tien à l’envi D’un ludique regard qui faussement sommeille
Tu murmures, lascif, non-sens à mon oreille Je me laisse envoûter, ta voix est mélodie Quand au petit matin, près de toi je m’éveille Je ne vois rien de mieux que raison à ma vie
Nous ondulons rythmés sur nos courbes vermeilles Mais soudain retentit cruelle sonnerie Qui fait sourdre l’émoi, et nos sens appareillent Censurant nos ébats aux dépens du réveil Quand au petit matin, près de toi je m’éveille…