Il est des êtres chers qui nous sont différents D’une croyance en Dieu, ou tout autre domaine Mais il est des valeurs, des respects déférents Qui relient à jamais, par une même chaîne
Toi qui sais tout de moi au-delà des tourments Qui connais mes douleurs, par le noir, dévorées Toi dont je sais le cœur, brodé de frais serments Je te dédie ces vers, d’émotions redorées
S’il est de par ta foi, une présence à vie Pour que ta force soit la meilleure de toutes Il est de ces longs mois à toutes mes déroutes Ton credo en mon sein, pour prier à l’envie
Tu as le don de soie, pour affronter de face Chaque piège cousu au fil de mon demain Par ce mal qui me nuit, mais quand tu prends ma main Peu à peu, grâce à toi, tendrement il s’efface
S’il est des vérités qui gâchent les silences Des prix forts à payer pour conquérir l’espoir Il existe chez toi ces herbes d’insolences Qui guérissent sans frais, le temps à son vouloir !
Lorsque je reverrai ton pays chaleureux J’en baiserai le sol, au nom de ta vaillance Que de chaque moisson, les champs en surbrillance Souviennent mille fois ce bénéfice heureux !
Je sais que je n’aurai jamais assez de mots En poèmes remis entre ces quelques pages Mais lorsqu'elle est donnée hors raison d’avantages L’amitié n’a besoin de régler ses écots
Pourtant je veux signer ce désir de pourfendre Chaque pleur ennemi afin qu’il nous sourie Au pacte de l’aimer pour au mieux nous défendre Je suis ta dévouée. Je te salue, Marie !