Tu écris tous tes mots comme tu les caresses Comme tu les perçois au toucher de leurs sons Tu décris leurs valeurs d'une infinie tendresse Et je m'enroule en eux, en délicieux frissons
Tu exprimes tes peines tu cries tes douleurs En sensibilité qui transpire au regard Et je fonds sous le fard de ta folle impudeur A découvrir parfois le vécu de nos soirs
Tu t’écries tous les mots comme tu les défies En rage de l’amour en aigu comme en grave Mais ta douceur innée s’évade sans un bruit En rondeaux engagés ou en valses suaves
Tu effleures l’erreur les doutes les espoirs Aux nuits de solitude à l’encre qui se pleure Et ta mine magique au sépia rouge et noir Sur ton petit carnet s’effile au fil des heures
Ta plume câline comme parle ta voix D’un souffle nonchalant balance langoureuse Elle gonfle d’estime à déposer pour moi Les reflets de nos cœurs, nos âmes amoureuses
Tu écris tous tes mots comme tu me caresses Comme tu me perçois au toucher de mon corps Tu décris leurs valeurs d’une infinie tendresse Et je m'ambrille à toi, tel un précieux trésor
Ma plume voudrait tant te faire ressentir Jusqu'au plus haut sonnet l’amour que je te porte Bohème baladin qui a su refleurir Le chemin de ma vie pour me rendre plus forte