Quand le jour se pendra au bras de ma détresse Je m’irai vagabonde aux chemins de bohème Muser en abandon comme on use à confesse Pour y semer un brin de ta fleur chrysanthème
Je m’irai vagabonde aux chemins de bohème Eveiller le chaland qui s’ensable terni Sous la morne langueur du dernier requiem Psalmodié par des cieux au sourire en déni
Sous la morne langueur du dernier requiem S’élèvera ton astre enflammant l’au-delà Et mon âme nimbée d’un signe post-mortem Assouvira sa peine en brillant ton aura
Pour que de ma douleur me reste ton aura Je battrai la semelle en souffle de promesse Ainsi vois-tu la vie qui pour moi renaîtra Quand le jour se pendra au bras de ma détresse