Quand la nuit verse en moi tes élans de tendresse Et que la plume vole au-dessus des volcans Les ombres qui logeaient mon esprit en détresse S’éprennent de lueurs en cotillons toscans
L’Italie chante en nous, au cœur de nos défaites Le cri du partisan se révèle être amour Ciao bello, ciao, les heures sont parfaites A brandir nos poings hauts, jusqu’au rêver du jour !
Car tu es mon repos, mon calme, ma quiétude Le sommeil qui me borde aux blues des océans La vague taciturne à ma peau, certitude De t’aimer bien plus loin qu’une audace céans
Je veux être ton eau, ton lait bleu, ton répit A délasser ainsi nos âmes immatures Sur un oreiller d’or où s’écoule sans bruit Le chuchotement frais de nos vies en coutures