Que n’ai-je assez donné de ma vie tant d’amour En désir d’un bien-être auquel je me fis fort Qu’il se fut le meilleur à battre sur les jours Pour n’avoir à franchir leurs paliers en effort
Si à chaque ruelle empruntée sur mon cours Celle-là d’un replat cognait à ma démarche Icelle autre percée à sa pierre en pourtours Empêcha maints tombers au béton de la marche
Que n’ai-je parcouru de mon conte à rebours Ces étreintes de mots en phrases avalanches Que fuissent de mon ciel les milliers de vautours Tournoyant en moqueurs, brunissant mes dimanches !
Tu es là, devant moi, l’espérance au parcours Comme un soleil naissant en boucle accroche-cœur Que n’ai-je assez donné de ma vie tant d’amour Je t’en offrirai pire ... avant ma dernière heure !