À chaque point de rue, Fauves lumières Volières mauves, Des nuits rangées Sur des étagères de patience, Des rondes d’enfants qui tournent dans les yeux Se tenant par la pluie pour la faire sourire…
Un air, Qui se respire entre les feuilles…
Le vent se penche, Je me gonfle avec lui en révolte-felouque ; Le Nil m’a recueillie, Petit oiseau-crayon dans un moïse d’encre.
Écrire l’aurore, Faire croire à la rosée Que ses pleurs sont des pattes de chenilles Rampant sur des ombres incidentes, Ou les battements d’une huile d’argan Résorbant de son fruit L’obsession squelettique D’un fantôme-pyramide.
Et le feu dans le cœur, Au cœur du feu lui-même, L’invisible mystère du fleuve Recoud le ciel…