Si je disparaissais sans au revoir vous dire C’est que le temps hélas m’aura été trop court Car la veine à la vie quelquefois se parcourt En trajets imposés que l’on ne peut prédire
Si se creuse un fossé entre rire et maudire Il sera le cercueil que mon adieu encourt De me reposer là, puisque l’âge recourt De devoir tôt ou tard partir sans se dédire
J’ose espérer pourtant le rappel en sifflet D’un merle rutilant à mon air en reflet. Il sonnerait pour moi le tocsin de l’histoire
Depuis un vague écho de symboles repus Bravant l’ultime instant geint sur mon écritoire Ecoutez-le chanter ! Lors, je ne serai plus !