Douleur, mon ennemie qui me suce le sang N’en as-tu point assez de m’user de la sorte ? Quand je voudrais chanter et danser sous le vent Pourquoi refermes-tu si violemment la porte ? Et ce souffle malsain qui exhale sa hargne Aux relents de jamais aux parfums de souffrir ! Douleur, toi mon amie, dis-lui donc qu’il m’épargne Au moins pour cette nuit, que je puisse dormir !