Tes mots sont des bateaux Et je vogue avec eux Sur les mers demi-nues le long de tes voyages Glyphes d’eau qui s’arriment Aux blancheurs du levant Quand l’aube se retient De lécher ton rivage
Elle t’embrasserait si le sommeil pesant Ne venait engourdir Ta paupière fragile Tes mots sont des bateaux Et le soleil mouchant L’ombre de leur torpeur S’y promène Tranquille