J’ai l’encre dans mes veines Qui bouillonne sans cesse Aurai-je assez de vie Pour la faire parler ? Quand l’heure sur la scène M’enverra vers confesse Aura t-elle ravi Tous vos sens alarmés ?
Les lentes déchirures Des vaisseaux de mon cœur Alimentent ma plume En reflets douloureux Mais toutes les dorures De l’amour en couleur Brillent-elles quand j’hume Son parfum langoureux ?
Les bonheurs d’un matin Les gambades puériles Tous ces petits détails Eclos sur mes aurores Les malheurs d’un satin Les échappées stériles Et toutes ces entailles Les saurez-vous encore ?
Quand l’heure du repos Sonnera sa tempête Pour partir conquérir Une autre voie sacrée Je lèguerai mes mots A vous, amis poètes Pour ne jamais trahir Nos émois partagés