C’est lui, dans ce que j’aime Ce qu’il offre à sourire En réveillant la joie qui s’était endormie Sous les vagues trop froides Des nuits sans lune Sans l’autre
C’est lui, dans ce qu’il vit Ce qu’il ouvre au matin Quand l’aube à la rivière murmure son fado En notes d’eau De ses larmes qu’il cache À l’intérieur Au secret d’autre monde A l’amont de courants D’il était une fois Une foi Dans son cœur d’enfant teint
C’est lui, dans ce qu’il est Ce qu’il fut et sera Un bon homme De n’ai-je tant vécu Que pour mourir d’amour ? Ne serai-je vaincu Qu’aux sources de mes pleurs ?
C’est lui Dans ce qui brille Dans ce qui brûle, là Sentiments sensations Le cahot maladroit de ses premiers émois De ses pas.. de ses nœuds Ses ‘ne pas’ À se taire, souvent Pour caresser le temps Des autres
Main gauche abandonnée Son âge cueille au mur Les framboises rougies Dans la tiède savane De requiems usés